Références

Revue de presse

Carlotta ou la Vaticane

...Un nœud dramatique certes classique, mais qui, grâce à la patte du compositeur et au travail effectué par le metteur en scène Denis Maillefer, se pare d'une grande originalité, et d'une intensité tragique que chanteurs et musiciens savent mettre en évidence...

La Gruyère - 5.01.2016 Simon Rossier

Carlotta ou la Vaticane

...On est cependant admiratif devant le travail d'orfèvre du compositeur vaudois. Sa musique à la limite de la tonalité est toujours au service de la prosodie, organisant dans la fosse une pâte musicale dense, souvent autonome par rapport à la ligne vocale...

24Heures - 11.01.2016 Mathieu Chenal

Carlotta ou la Vaticane

... A l'instar du livret, la partition est intelligible de bout en bout. On serait presque tenté de dire que le musicien a réussi la gageure d'écrire une œuvre contemporaine accessible aux oreilles sensibles. Certes les dissonances ne manquent pas, la musique peut parfois se faire austère et tendue, mais l'ouvrage est aussi lyrique...

Revue Musicale de Suisse Romande – mars 2016 Claudio Poloni

Carlotta ou la Vaticane

... un premier opéra bien plus convaincant que nombre de créations vaines et prétentieuses entendues ici et là, ces dernières années.

OPERA MAGAZINE - février 2016 Christian Wasselin

Lumen vitae

Une foule enthousiaste a fait un accueil triomphal, dimanche dernier, dans l’Abbatiale de Romainôtier, à la création de « Lumen vitae », la dernière œuvre du compositeur vaudois Dominique Gesseney-Rappo. (…)  La couleur des voix  convenait à merveille à la musique très festive de Gesseney qui décrit, avec le psaume 122, la liesse des montées à Jérusalem : « O ma joie, quand on m’a dit : Allons à la maison du Seigneur ! ».

Dans le psaume 130 « Des profondeurs, je t’appelle, Seigneur »,  une orchestration superbe, éclairée par le jeu lumineux du cor anglais, accompagnait le ténor Frédéric Gindraux, magnifique d’expression et d’émotion.

(…). L’orchestration du final « Ecce quam bonum » (psaume 133) était d’une éblouissante beauté. Les sons graves du cor et des bois, le staccato des contrebasses et violoncelles, la stridence des violons créaient une ambiance heureuse et champêtre qui, peu à peu, devenait irréelle, extra-planétaire, à tel point que les notes scintillaient comme les étoiles d’une infinité de galaxies, Lumières de vie : « Lumen vitae. »

La Presse du Nord Vaudois des 16/17 octobre 2004 Liliane Tuscher

Carlotta ou la Vaticane

... La musique entendue pour la première fois jeudi à Equilibre est sublime, éminemment et intensément lyrique...
la grande exigence de la musique de Dominique Gesseney-Rappo, c'est de n'être jamais illustrative. Le compositeur a créé une musique évocatrice, habitée par les émotions, forte, absolument lyrique et chantante...
...Cette exigence ne l'empêche pas de trouver un accès auprès d'un public amateur de belles voix et de riches couleurs orchestrales! On l'entend par exemple dans l'utilisation fine des percussions ou dans la récurrence des solos, comme le hautbois caressant, qui parle de Carlotta, ou le saxophone intrigant, qui apparaît en même temps que Don Eliseo. Les cordes, elles, disent la trahison.

La Liberté - 4.01.2016 Elisabeth Haas